un peu de bien-être mais toujours cette angoisse
aujourd’hui, je vais à peu près bien. J’ai défait des cartons qui sont là depuis un temps ...... infini. Ma maison semble s’aérer bien qu’elle soit pleine de poussière du fait des travaux.
C’est vrai que quand on va bien, on n’a plus grand chose à dire. On vaque à ses occupations, on se fait plaisir, tout semble naturel. Comme j’aimerais que demain soit encore mieux et après demain encore "plus mieux". Je connais tellement ces down qui surviennent quand on se dit qu’on est sauvé.
Mes pensées sur le petit coeur d’avant ne changent pas. Je le sens là, comme s’il était là. J’imagine que si je l’appelais, il s’empresserait de venir. Je sais, je me répète. Voilà que j’en viens à penser que c’est moi qui bloque, pour peu, ce serait presque moi rompt. Rhaaa, je sais, c’est pas vraiment ça, mais ... Aller, n’y pensons plus, attendons le bon moment.
Je m’imagine déjà, pétillante de joie, comme je sais si bien le faire quand je suis heureuse, et là ... je le croise. Comme j’aimerais le croiser alors que je pétille. Il m’a laissé comme une pauvre malheureuse, avec mon carrelage pas fini, mes radiateurs dehors donc un a tout simplement été coupé au niveau du tuyau :'( et en prime, la voiture de ma fille en panne. J’ai fini par me dire qu’il a préféré se tirer plutôt que de se faire engueuler, car toucher à la voiture de ma fille, c’était très risqué. Comme quoi elle aurait du cacher la clé. Mais c’est fait.
Ma maison s’éclaircit. Depuis le temps qu’elle est en travaux, je n’en vois pas le bout, bien qu’elle soit de plus en plus jolie. J’ai pris plaisir à aller me réchauffer au soleil sur ma terrasse. Je m’y suis sentie bien. Le mois prochain, si mes finances me le permettent, j’irai acheter une machine à coudre, comme ça, je pourrais faire des coussins pour mettre sur les lits de bain. J’adore m’étaler aux soleil le midi, fermer les yeux, écouter le vent et les oiseaux, et partir dans mes pensées.
Coach Sonia nous demande de nous regarder dans le miroir et de nous dire des choses gentilles. Quand je me suis regardée, euhh, j’ai vu une femme triste, infiniment triste. Ca me vieillit. Alors ce matin, je me suis dit que c’était impératif pour mon moral de me lisser les cheveux. Ca a été fait à la va-vite, mais ensuite, j’ai été capable de sourire à mon image. LOL one point! !
Tout ça fait bien artificiel, car au fond de moi, tapis dans l’ombre et prête à me sauter dessus, se cache cette sourde angoisse. Mais courage, faut avancer
Cet après, quelques visites, et ensuite violon :D
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