Le fait de repenser à lui provoque dans sourde douleur au fond de moi, et cette peur de peur ce que j’avais avec lui, et c’est toujours centré sur les même choses, sa famille, et l’Espagne, Hellin, la fête du tambour. Mais laissons tout ça à un autre jour où ça sera moins douloureux…
Y a deux façon de réagir, ou je me recentre sur moi, en regardant mon présent tel qu’il est pour en faire quelque chose de bien, ou je regarde le passé avec de la souffrance.
Je suis dans l’entre-deux, comme ça m’est arrivée bien souvent, quand ma vie est bouleversée. Cette fois, elle a 2 choses particulières, l’atteinte de ma vie professionnelle après 13 ans d’association, et le fait que je ne peux plus m’accrocher à un homme.
J’ai pris du plaisir à cette solitude qui m’offrait la possibilité de faire comme je le sens, sans peur de blesser ou de perdre. Je pouvais suivre mon ressenti, quelqu’il soit, y compris, ne pas manger, ou manger n’importe comment. Ce n’est pas très bon pour la santé, mais ça fait parti d’un plaisir que je m’offre.
Depuis l’histoire avec mon associé, mon énergie est tombée presque en dessous de zéro, c’est à dire que j’ai parfois peur de tomber malade. Je n’arrive plus à entretenir ma maison, à jouer du violon, à faire une machine, et même à me laver. C’est trop pour moi au niveau énergétique.
Je vais voir mon avocat ce soir, et j’espère que ça me redonnera de la confiance et de la sécurité intérieure, car là, je ne sais pas où je vais, je me sens coincée sur le plan pratique, administratif, et je ne peux plus me projeter professionnellement. Quand j’avais encore de l’énergie, j’avais suffisamment confiance pour me dire que ce bouleversement allait m’apporter du bien-être quelque soit la sortie. Je savais que j’allais vivre une période de turbulence intense. Mais là, je vais entrer dedans, et c’est source d’inquiétude.
Sur le plan sentimental, je me suis détachée, et je le regarde comme n’importe qui le regarde. Je comprends mieux les messages des autres, et leur regard pendant tous ces mois. J’aimais la vie qu’il m’offrait, c’est clair. Il me donnait une famille, et tout un univers de joie, de rire. Mais lui, que m’apportait il ? C’est triste et j’ai du mal à y penser.
Pendant 2 mois, je n’ai eu qu’une idée en tête, j’étais coupable. Je m’en voulais énormément. J’avais l’impression de l’avoir blessé au plus profond de lui. C’est peut-être le cas d’ailleurs, mais si c’est le cas, ce n’est pas moi seulement moi qui l’ai blessé volontairement, mais c’est ce que je suis qui l’a blessé. C’est triste. On pense que l’autre va nous apporter ce qu’on n’a pas. Moi, il m’apportait les amis que je n’ai pas, et j’ai fait tout ce que j’ai pu pour que ces amis deviennent mes amis, jusqu’à ce que je me rende compte qu’ils ne me plaisaient pas. Il m’a donné une famille, et je me suis rendu compte que je pouvais retrouver les miens. Mais lui, qu’est ce que je lui apportais qu’il n’avait pas, qu’est il venu chercher chez moi ? Mystère, bien sûr, car je ne suis pas dans sa tête. Il aurait fallu que j’y aille plus doucement et que je l’entraine peu à peu dans mon monde, mais je ne le savais pas, puisque je n’avais pas confiance en moi. J’ai pris son monde, et le mien, il y avait bien longtemps que je l’avais oublier. Mais qu’a t-il pu trouver, une femme jolie, intelligente, comme on me le dit tout le temps. Mais a quoi ça renvoie, une femme intelligente ? Au lieu d’apprendre, il s’est braqué. Il a essayé de me diminuer. Il a critiqué "mes beaux mots et mes belles paroles, qui ne veulent rien dire". Méchanceté gratuite car je ne cherche pas les beaux mots et les belles paroles pour me montrer. C’était son regard sur lui-même qui était mis à mal. Et aujourd’hui, je le sens blessé. Il me disait que j’étais la tête, et lui les mains, mais je lui ai enlevé les mains en demandant à T de m’aider à finir les travaux. Il n’a pas pu comprendre que ça n’avait aucune importance pour moi qu’il soit moins que moi sur certains plans, car moi, je regardais là où il était plus que moi. Mais je peux comprendre que sa façon de voir les choses soient blessantes.
Il s’est passé ce que j’avais prévu qu’il se passerait dès le début de la relation quand il me répétait sans cesse que j’allais me lasser de lui. Je savais intuitivement que ça détruirait notre relation. Il aurait fallu que je le laisse dans son monde et que je permette des allers retours pour qu’il me prenne à petites doses. Mais comme je n’avais pas mon monde, ce n’était possible qu’avec beaucoup de souffrance pour moi.
Et maintenant, et dans 6 mois s’il revient ? Il se sera ressourcé, reconstruit, "réalisé". Il reviendra peut-être avec un bagage à m’offrir. Si j’étais capable de rester dans la confiance et la gratitude, peut-être que l’ouverture serait encore possible. Il me reste à créer mon monde, et là, ça coince.
Des années à me nier, comment puis je tout changer en si peu de temps. Je progresse petit à petit avec les défis que je dois traverser. Mais en faite, ce défis n’est pas mauvais, car il me sort de ma position de soumise au travail, et me permet d’expérimenter ma capacité à défendre mes intérêts, et à me positionner.
Petite Corinne, quand je te regarde, je te vois souvent avec ce regard butté. Tu as raison, on va les avoir. Tu t’es soumise. Pourquoi tu t’es soumise ? Et pourtant, tu t’es bien battue ! Mais c’est vrai que les leçons de moral au petit réveil, y avait de quoi perdre confiance en soi. La grand-mère qui te traite comme un monstre pendant des années, là, tu n’avais guère le choix que de te tasser sur toi-même. Pourtant, tu as vu ce qu’on est devenu, ce n’est pas mal quand même. Regarde les, eux, à quoi ils sont arrivés ? C’est bien toi qui a grimpé, et sans eux. Tu n’es pas l’anomalie de ta famille, tu était enfant de la terre, venue pour exprimer ce qu’elle est et moi, j’aime ce que tu es. Alors, maintenant, je prends ta main, et on y va. On repart de là, quand tu avais ce regard butté et que tu ne trouvais pas d’adulte capable de te serrer contre toi et de te rassurer. Maintenant, je suis là, et on y va.
]]>
Et maintenant ??
Je savais que l’après serait un peu difficile, car maintenant, il me faut attendre.
Mon travail sur moi-même reste ma priorité.
Ce matin, je me suis dit que j’étais allée bien vite pour contacter Antoine, mais maintenant, je me dis qu’il va être un pilier pour moi.
Je me rends compte que le SR était difficile, très difficile, mais recommencer un SR me parait éprouvant à l’avance.
Gardons confiance, y a pas de raison. Bien sûr, mon esprit fertile à trouver plein de raison d’avoir peur, commence à s’activer.
Et pourtant, venir aussi rapidement et bien preuve qu’il en mourrait d’envie. Venir chercher une ordonnance le soir quand on est fatigué, quand on sait que de toute façon, il n’y a pas de pharmacie ouverte est bien une preuve assez clair.
Maintenant, monsieur va cogiter :
- je ne suis pas morte sans lui. Il a vu les travaux se poursuivre sans lui, ça a du le vexer un peu. Il a vu le garage tout rangé, waouh, là, c’était impressionnant car c’est bien moi qui l’ai rangé.
- il a vu que j’étais encore attachée à lui, et alors. Peut-être que ça me rend trop accessible, mais avec un silence radio, ça devrait améliorer cette vision. Il m’a vu souriante, joyeuse, tranquille, sereine, je lui ai dit au revoir avec beaucoup de légèreté comme si j’en avais rien à foutre de le revoir, ça doit compenser très largement, et au fond, tant mieux que je lui ai montré que je l’aime encore car mon but, c’est qu’il se sente bien à mes cotés.
Oui oui, parlons du but, car il va falloir ne pas le perdre de vue, celui là.
Alors mon but est de construire une relation lentement mais sûrement, plutôt que vite et à recommencer dans un mois.
Mon but est de lui donner confiance dans la relation. La dessus, je m’appuie sur la webconférence que j’ai trouvé très instructive, et en laquelle j’ai toute confiance : le laisser partir venir partir venir, prendre le contrepied de ce que j’ai fait depuis le début et que je me reprochais tant, et normalement, y a pas de raison que ça ne marche pas.
COURAGE MA CORINNE COURAGE T’ES FORTE, TU LE SAIS, VAS Y PROUVES LE TOI A TOI MÊME LES AUTRES, EUX, N’EN DOUTE PAS.
MAINTENANT, C’EST CAPITAL QUE TU PRENNES SOIN DE TOI
il faut absolument que tu fasse tout ce qui peut te faire du bien :
la balade le matin si tu te réveilles tôt
la méditation le midi et en allongeant le temps pour trouver de la sérénité et te recentrer sur toi
les vidéos le soir
le travail de coach Sonia
PRENDS SOIN DE TON APPARENCE DES DEMAIN C’EST ABSOLUMENT OBLIGATOIRE
attention à ce qui te perturbe. Tu es encore fragile. Il y a toujours des gens pour te dire que tu te trompes et tu as du mal à t’en remettre alors, évite les endroits où on pourrait t’enlever ton énergie. Pour le moment, ne parle plus de toi sur internet. Tu éviteras ainsi les gens tordus.
reste le we.
Tonio vient mais il ne viendra pas toujours.
Il y a Katy, Audrey, François, Anne Marie, Samira, Bernard, Fabienne, Sylvette
tu peux faire des sorties sur Bordeaux, aller en ville faire les boutiques.
Pourquoi pas des sorties OVS comme tu aimais, des conférences ... pas trop envie mais faut voir
Et pourquoi pas le cinéma :-) après tout il faut avoir un peu d’imagination et sortir du train train
ah oui j’oubliais, ce qui me ferait du bien, c’est de m’occuper de mon intérieur. Je peux peindre, aller voir dans les magasins des idées déco
Depuis 15 jours, je suis hantée par l’idée de lui donner de mes nouvelles. Je me suis demandée pourquoi j’avais cette envie pressante, et j’ai fini par comprendre que c’est pour passe le message qu’il peut m’attendre. Je n’ai pas envie de le voir car je ne me sens pas prête du tout, et je sens qu’on ne peut pas partager grand chose pour le moment. Mais j’ai fini par penser à une lettre en écoutant Antoine sur les vidéos. Alors maintenant, pourquoi une lettre ?
La lettre va me permettre de donner des nouvelles tout en restant éloignée de lui.
Elle va me permettre de lui dire que je m’en veux de ce que je lui ai fait subir. Pourquoi lui dire ça ? Parce qu’en écoutant des vidéo sur ce qu’est un homme, j’ai compris beaucoup de choses, j’ai compris que je l’avais blessé en tant qu’homme, et je m’en veux énormément. Donc je ressens le besoin de m’excuser afin qu’il ne reste pas dans la blessure du à l’incompréhension.
Elle va me permettre de faire passer un message sur mon projet de vie qui est avant tout de prendre soin de moi. Pourquoi lui dire ça ? Parce que j’ai besoin qu’il garde confiance en moi. J’ai besoin de préserver ce qu’il reste de tendresse.
Et enfin, le remercier.
Mon Dieu que c’est compliqué. Je sais qu’après la tempête, je vais me sentir plus sereine, plus sûre de moi, plus heureuse, plus libre, mais pour le moment, ma vie consiste de passer d’aujourd’hui à demain en faisant de mon mieux pour progresser. Je suis tellement pressée d’y arriver, d’abord parce que je me sens mal, et ensuite, parce que j’ai un sentiment d’urgence, car j’aimerais accepter sa proposition d’amitié, mais je ne m’en sens pas capable maintenant. Je ne me vois pas du tout être amis avec lui. Ca me parait complètement impossible. Et je ne me suis pas assez construite pour avoir quelque chose à donner. Et voilà, ça repart, toujours cette âme de sauveuse, merde de merde. Mais je vais y arriver.
A plus tard ....
]]>Cet après, quelques visites, et ensuite violon :D
Aller a plus
]]>Bon j’arrête là. Que je suis pipelette!! !
A plus tard.
]]>Ce qui va être le plus dur, c’est la discipline, les pensées positives, me mettre dans la tête que mon ex ne peut pas m’apporter ce dont j’ai besoin juste parce qu’il ne sait pas le faire, me pardonner, accepter de changer, dire du bien de moi face au miroir, combattre mes croyances, croire qu’il est possible d’atteindre mes rêves, et quels sont ses rêves.
je me donne pour objectif de ne plus avoir besoin de chercher la solution chez les autres dans 30 jours.
]]>A plus tard ...
]]>Ca va bientôt faire 4 semaines de séparation. Le pourquoi du comment, j’en ai marre de tourner et tourner dans ma tête, de me poser des questions qui n’ont pas de réponses.
Ma priorité, c’est mon équilibre, car je sais que sans cet équilibre, rien ne sera possible ni avec quelqu’un, ni avec moi même.
J’étais dans des schémas répétitifs avec des relations sentimentales, qui m’apportaient beaucoup de bonheur, mais qui ne duraient pas et me menaient très vite en galère. Il m’a fallu comprendre pourquoi. Et la raison est simple. Je savais par les psychothérapie que je m’accrochais à un homme, et que c’était ça le problème. Mais comment faire ?
j’ai enfin fini par trouver un merveilleux bonheur auprès d’un homme qui m’a apporté de l’attention, du respect, du soutien, une famille, etc etc. Mais avec lui aussi ça n’a pas duré. J’ai eu très vite l’impression qu’il avait un comportement normal, et que je dysfonctionnais, et que j’allais le perdre car il ne voulait pas vivre mal auprès d’une femme à problème. Mais mais mais, j’ai beau eu y mettre toute ma force, ça m’a pas marcher.
Cependant, auprès de lui, j’ai compris une chose. Il était le seul qui venait m’apporter sa vie, sa joie, ses amis, ses activités, au contraire des autres, qui venaient chercher le sexe, l’argent, ou je ne sais quoi. Il était simple, amoureux. Ses yeux brillaient. Mais il ne comprenait pas mes peurs, et je pense maintenant, que ça a eu pour conséquence qu’il se sente incapable de me rendre heureuse, et il est parti. Et j’ai vite sentie que pour le garder, je devais être heureuse seule, pour qu’il ne ressente pas cette charge, et pour qu’il puisse être libre de sa vie, de ses humeurs, sans que ça devienne une catastrophe, etc… Mais je n’y suis pas arrivée.
Alors maintenant, je connais mon but, mais je ne connais pas la solution pour y arriver. Je sais juste que la réponse est en moi, et en moi seule. Mais voilà, j’ai beaucoup de peine, et c’est dur.
Je voudrais dire aujourd’hui, ce que je dis depuis bientôt 4 semaines : il reviendra. Et si les autres ne le veulent pas, n’y croient pas, m’ont vu malheureuse et me préfèreraient avec un autre homme, alors tant pis, je resterai seule avec cette sensation très forte, qu’il est là, pas loin de moi, tout près à revenir mais ne le pouvant pas encore, parce que c’est la 5e rupture, et qu’il pense qu’on ne peut pas s’en sortir, que ça ne marchera pas, que si on se rend malheureux tous les deux, alors ça ne sert à rien de rester ensemble.
Quand il reviendra, quand on se croisera, il faudra que je sois "guérie", car à ce moment là, il faudra qu’il sente que je suis une personne sur laquelle il peut s’appuyer, avec qui il peut s’engager, quelqu’un qui le rassure, qui ne pèse pas, qui est solide, qui est respectueuse de ce qu’il est. Et pour y arriver, il faudra juste que je sois MOI.
Alors maintenant, le chemin, c’est MOI. Et le jour où on se retrouve l’un en face de l’autre, ça marchera ou non. Je ne dis pas que je veux le récupérer à tout prix, et que je ferai tout pour y arriver. Je dis juste que j’ai des sentiments pour lui, et que je sens le lien. Je ne suis pas seule à devoir faire un chemin, lui aussi doit trouver sa voie, son équilibre, ses rêves, ses aspirations, etc…
Je veux juste que le jour où il sera devant moi, je puisse être fière de moi.
A plus tard
]]>Je parle parle, je parle trop, je ne sais pas si je parle trop, je sais juste qu’on se fait une idée à partir de ce que je dis, mais je ne suis pas constante, je dis mes blessures, mes joies, mes peines. Je ne peux pas dire ce qu’il y a dans la tête des autres, je peux juste dire ce que je ressens, et ce que je ressens n’est peut-être pas la vérité, mais c’est vrai que c’est ce que je ressens. Est ce que je me mens à moi-même, je n’en sais rien, peut-être que oui, peut-être que non, peut-être à moitié oui et à moitié non, mais comment vivre, me sentir bien, évoluée, trouver mon chemin quand on me dit que j’interprète, je ne veux voir que ce que j’espère. Je ne sais même pas si j’espère. Quand je parle, je dis juste ce que je ressens. Pourquoi j’ai tellement besoin de parler ? Les autres ne peuvent pas savoir ce que j’ai dans la tête, dans le coeur, ils ne peuvent entendre que ce que je dis, et l’interpréter comme ils peuvent.
Alors j’en ai marre d’être seule avec tout ce bagage qui me perturbe, me questionne.
Tant pis, je viens là me libérer et dire tout ce que je pense, ce que je ressens, ce que j’espère, mes doutes, mes peurs, mes attentes.
]]>J’ai aimé cet homme pour sa douceur et sa gentillesse. Il était toujours prêt à rendre service et ça me touchait énormément.
Les accords Toltèques disent qu’il ne faut pas interpréter, que dès qu’on le fait, on a une vision réduite de la réalité. Voilà ce que,moi, j’ai imaginé. Il est parti recevoir ses locataires. Il est parti avant midi et son appartement était déjà prêt puisque ses locataires avaient repoussé lors arrivée au lendemain. Je crois qu’ils devaient arriver pour 15h. Il avait prévu de continuer le carrelage. Continuer le carrelage c’est le motif qui met toujours en avant pour m’expliquer qu’il ne peut pas sortir avec moi. "Il faut qu’il le finisse" dit-il! ! Pourtant hier il n’a guère manifesté le désir de le finir et en plus, il s’est promené en ville, a t’il écrit! ! Il a mis en avant que je devais être à la plage avec mes filles, mais s’est il donne la peine d’en savoir plus ? Et pourquoi ne pas profiter qu’on ne soit pas là pour finir le carrelage, et peindre le mur pour installer la télé comme il l’avait dit ? Alors dans ma petite logique à moi, il a conduit ses locataires en ville. Il a fait le guide touristique. Bien sûr c’est juste une hypothèse, une autre pourrait être qu’il était en ville avec un copain, mais il me l’aurait dit, ou alors qu’il est allé s’acheter des trucs, mais il me l’aurait dit… mais il a juste dit qu’il était allé se ballader en ville ça lui arrive parfois mais voila, c’est pas logique dans ma tête. Pour moi c’est logique que cet homme qui aime se mettre au service des autres et discuter (avec d’autres que moi bien sûr) est accompagné ses locataires en ville. Donc pur hypothese. Mais voila où ça me conduit : "je ne sais pas à quoi je te sers?" Il parlait du sexe puisque selon lui, il ne peut me satisfaire. Et toujours d’après lui, puisqu’il ne peut me satisfaire securllement alors "pourquoi commencer quelque chose qu’il ne peut pas finir" donc pas de tendresse. Tendresse et sexe sont directement lié dans son esprit. Quand il est affectueux ça va mener au sexe.
Pourtant hier, je n’ai pas doute qu’il allait rentrer et finir le carrelage comme c’était prévu. Je me suis retrouvée sans voiture. Panne de cigarette je me suis dit "merde j’ai plus qu’à attendre". Heureusement j’ai retrouvé le paquet. Ouf ! Puis j’ai fait le tri de mes habits comme prévu. Mais les casier sont trop haut et pas assez nombreux. J’ai donc pensé que je pouvait acheter des casiers intérieurs. Mais voila, je n’avais toujours pas de voiture. Je me suis donc dit que je pourrais me rendre à gifi à pied et qu’il pourrait me récupérer. Mais voila il n’a pas répondu au telephone. Et là la colère est montée. Déjà en soi ne pas échanger pour moi, c’est difficile à supporter. Ne pas répondre ce n’est pas confortable. Mais en plus, monsieur supporte mal qu’on ne lui réponde pas. Il est donc tout à fait capable de se mettre à ma place. Mais sans doute que j’ai été trop absente et je l’ai été parce qu’il se sentait "fliquer" quand je l’appelais.
Moi je ressens de l’injustice. Mes efforts pour qu’il m’adopte ne m’ont amené qu’à cette situation. Je pensais vraiment en demander trop. Je n’étais pas capable de trouver des repères et la seule solution que j’avais, c’était d’appren à supporter le face à face avec moi-même. Plutôt que d’entrer dans le conflits que je n’étais pas capable de supporter ni de comprendre, et qui me perturbait énormément, j’ai préféré le face à face avec mes angoisses. Et pendant un an, tout doucement, a l’aide de la méditation des promenades du ménage fait avec avec la boule au ventre et les larmes et en observant ce qui me faisait du bien, je suis arrivée à me créer un cocon sécurisant. Et voila, maintenant que je suis capable de prendre du plaisir à être tranquille chez moi, je peux porter un autre regard sur ce qui se passe et me demander pourquoi l’homme qui vit avec moi passe son dimanche après-midi en ville jusqu’à 20h. C’est cool pour moi. Donc ma salle à manger est en chantier depuis un an. Il reste 2 rangées de carreau à finir depuis 3 semaines et moi j’essaie de faire beau pendant que monsieur se promène en ville jusqu’à 20h et éventuellement sert de guide à ses locataires.
Oui mon erreur a été mon absence de paroles,qui s’explique par un passé difficile (celui là s’explique aussi...) du coup pourquoi comprendrait il mon changement d’attitude. Mais je n’en suis plus au temps où j’avais les épaules tellement larges que j’acceptais de tout porter. J’ai dû faire beaucoup d’efforts pour combler ce vide que je ressentais en moi et je n’ai plus envie de chercher ce que j’ai ou que je n’ai pas pour entraîner telle ou telle réaction chez les autres. J’ai juste envie d’être tranquille et si cet homme a un comportement qui provoque un mal-être chez moi alors soit ça change soit je me coupe de la relation. L’entre deux n’est que perte de temps et souffrance. On avance ensemble ou j’avance seule mais ça sert à rien de traîner un poids.
Je pense qu’il a tout ce qu’il faut pour répondre tout seul à son sms et que lui répondre ne servira à rien car s’il ne se répond pas lui meme c’est juste qu’il ne veut pas comprendre.
Et maintenant ? ?
Je vais me retrouver con quand il va m’expliquer qu’il n’est pas en tord qu’il a eu un problème de voiture etc et bien entendu je suis toujours la vilaine qui pique des crises qui ne s’est pas s’habiller qui se sait pas se comporter avec des amis qui raconte ses histoires qui n’intéresse personne etc etc. Je suis l’ingrate qui ne voit pas tout ce qu’il a fait dans la maison c’est à dire ma cuisine ma chambre et le jardin! ! Tu tu tue c’est vraiment. Moi je voudrais écrire les autres possibilités ça me fait du bien de sentir qu’il peut exister autre chose. Pourquoi ne pas m’avoir écrit "qu’est ce que vous faites, vous allez à la plage?" Pourquoi ne pas m’avoir écrit "ma chéri j’ai un problème avec ma voiture je vais rentrer plus tard". Pouvoir ne m’invite y-il pas à aller en ville avec lui et meme avec ses locataires. Soite, ma fille est en vacance chez moi, mais elle ne serait pas là ça ne changerait rien. Pourquoi ne pas écrire. "Je suis désolé je pensais que tu étais à la plage" bien sûr là aussi aller à la plage jusqu’à 20h c’est un peu gros! ! C’est possible mais pas habituel surtout avec le temps qu’il faisait. Et pourquoi je serais privée de ça?? ? Il est comme il est ok mais moi aussi. Penser qu’il ne changera jamais c’est un leurre car il m’a bien séduire en étant prévenant attentionné. Je ne lui demande donc pas de changer mais de me respecter surtout que j’ai commencé la première en prenant énormément sur moi donc je peux aussi penser à moi.
Et tout ce texte pour dire des choses qui sont si évidentes pour les autres! !
]]>Il est allé en ville et ne répond pas au téléphone c’est d’une évidence ! !
Nous devions partir à la plage! ! Ah oui comment il sait ça il est devin? ?
J’ai envoyé 4 SMS à partir de 17h39 et j’ai appelé 3 fois en l’espace de 2 heures et il est 20h41!! ! Tout va bien la vie est belle! !
Je ne veux pas penser trop de colère en moi. Mais ... y a plus la peur. C’est vrai que la colère m’a toujours permis de surmonter ma peur mais elle était là. Et là je préfère tout, plutôt que de vivre ces we à attendre comme une idiote. Et en plus, il ne répond pas au telephone! ! C’est la meilleure! ! D’habitude je n’ose pas appeler car j’ai peur que monsieur se fâche, que le pauvre chéri se sente harceler ou pense que je le prends pour un toutou. Par contre quand c’est moi qui fait comme ça ça change tout. Ses jolis principes ne s’appliquent qu’à lui même. Comme quoi ses valeurs ne sont pas universelles puisqu’elles ne marchent que dans un sens. En faite je suis bien conne ! Depuis le temps qu’il fait comme ça sans jamais se soucier de ce que je peux ressentir même quand il le savait.
Je n’ai pas pardonné qu’il passe 3 jours à Biscarrosse a s’amuser à la plage pendant que je pleurais. Marre d’être prise pour une conne! !
Je n’accepte plus qu’il aie un chez lui bien à lui où je ne peux me rendre tandis que moi je n’ai pas d’endroit où pouvoir prendre de la distance.
Je n’accepte plus ces différences de traitement et s’il a un chez lui alors moi, je fais ce que je veux chez moi !
Je ne sais pour quelle raison, l’overdose a eu raison de moi. Et j’ai envie d’arrêter tout ça, car je finis par avoir besoin d’être seule chez moi, et je ne supporte plus sa présence.
J’ai besoin d’écrire. Ca fait un an que je n’ai plus aucune discussion avec cet homme, ni même un regard autre que coléreux quand j’essaie de parler, et plus aucun contact physique. J’en ai gros sur le coeur, et comme je ne veux ennuyer personne, je me confie ici.
]]>
Et finalement ça finit par produire un effet intéressant.
Sur un coup de colère je lui ai écrit que je voulais faire comme lui et penser à moi d’abord. Une fois poser je me suis sentie libre d’agir et je me suis mis très égoïstement en premier. Il a tenu bon. Qu’à y-il dans la tête je n’en sais rien. Retrouve y-il ses réflexes de vieux garçon ? En tout cas il ne dit rien. Il est allé se chercher à manger ou n’a pas mangé. Il a repassé son linge. Il a fait comme si ça ne le dérangeait pas. Il n’a sans doute pas compris que ce n’était pas pour le faire chier et que j’allais vers un changement durable.
Il a fini par modifier son attitude ce qui m’a permis de constater qu’il sait très bien ce qu’il fait. Il s’est remis sérieusement au carrelage. Il me parle plus et tient plus compte de moi.
Hier soir au restau je lui ai tenu tête 3 fois.
1 je lui demande si les wc serait fait avant l’hiver. Il me répond que oui mais ajouté qu’il n’a que 2 mains. Je lui dit posément "tu as entendu la question que je t’ai posé?" Je lui dis que c’est pour l’hygiène et il me répond que ça ne m’empêche pas de nettoyer. Alors je lui ai dit sur un ton sec et méprisant "tu as regardé le sol le placo c’est les wc ça doit être propre"
2 il m’a dit qu’il faudrait changer le wc. Je lui demande ce que le nouveau aura de différent. Il me répond "rien rien il est bien le wc on le garde" alors je lui dis que les conversations avec lui étaient très intéressantes.
3 je lui ai dit qu’on ne pouvait pas mettre de wc sans pied à cause du cadre et de la fenêtre. Il me dit que si que le cadre passé sous la fenêtre. Je lui ai répondu "prends moi pour une con! !
4 mon amie Christine ne serait pas mon amie puisqu’on ne s’est jamais vu. Le ton est monté en plain restau. Je lui ai dit que je ne critiquais pas ses amis alors qu’il ne critique pas les miens. Le ton le regard étaient clairs et soit il répondait et je faisais un scandale soit il se taisait.
Tout ça n’est pas passionnant. Avoir à me battre ne m’intéresse pas. Par contre constater que je ne fais plus la carpette ça c’est bien. Là je vois que j’avance. Et ça fait contraste avec mon état d’esprit d’avant.
Je me demande souvent pourquoi il faut se battre pour garder sa place mais tout est dans la tête et il suffit juste de poser des limites.
Je sentais que j’étais mal sans pouvoir définir vraiment comment les choses se dégradaient tout le temps. Mais c’est une question de limites. Bien sûr les limites doivent être posées face à quelquun d’irrespectueux.
Et finalement ça finit par produire un effet intéressant.
Sur un coup de colère je lui ai écrit que je voulais faire comme lui et penser à moi d’abord. Une fois poser je me suis sentie libre d’agir et je me suis mis très égoïstement en premier. Il a tenu bon. Qu’à y-il dans la tête je n’en sais rien. Retrouve y-il ses réflexes de vieux garçon ? En tout cas il ne dit rien. Il est allé se chercher à manger ou n’a pas mangé. Il a repassé son linge. Il a fait comme si ça ne le dérangeait pas. Il n’a sans doute pas compris que ce n’était pas pour le faire chier et que j’allais vers un changement durable.
Il a fini par modifier son attitude ce qui m’a permis de constater qu’il sait très bien ce qu’il fait. Il s’est remis sérieusement au carrelage. Il me parle plus et tient plus compte de moi.
Hier soir au restau je lui ai tenu tête 3 fois.
1 je lui demande si les wc serait fait avant l’hiver. Il me répond que oui mais ajouté qu’il n’a que 2 mains. Je lui dit posément "tu as entendu la question que je t’ai posé?" Je lui dis que c’est pour l’hygiène et il me répond que ça ne m’empêche pas de nettoyer. Alors je lui ai dit sur un ton sec et méprisant "tu as regardé le sol le placo c’est les wc ça doit être propre"
2 il m’a dit qu’il faudrait changer le wc. Je lui demande ce que le nouveau aura de différent. Il me répond "rien rien il est bien le wc on le garde" alors je lui dis que les conversations avec lui étaient très intéressantes.
3 je lui ai dit qu’on ne pouvait pas mettre de wc sans pied à cause du cadre et de la fenêtre. Il me dit que si que le cadre passé sous la fenêtre. Je lui ai répondu "prends moi pour une con! !
4 mon amie Christine ne serait pas mon amie puisqu’on ne s’est jamais vu. Le ton est monté en plain restau. Je lui ai dit que je ne critiquais pas ses amis alors qu’il ne critique pas les miens. Le ton le regard étaient clairs et soit il répondait et je faisais un scandale soit il se taisait.
Tout ça n’est pas passionnant. Avoir à me battre ne m’intéresse pas. Par contre constater que je ne fais plus la carpette ça c’est bien. Là je vois que j’avance. Et ça fait contraste avec mon état d’esprit d’avant.
Je me demande souvent pourquoi il faut se battre pour garder sa place mais tout est dans la tête et il suffit juste de poser des limites.
Je sentais que j’étais mal sans pouvoir définir vraiment comment les choses se dégradaient tout le temps. Mais c’est une question de limites. Bien sûr les limites doivent être posées face à quelquun d’irrespectueux.
Tu n’as aucun respect pour moi (lol je disais l’inverse il y a 2 ans :-/ ) Tant pis pour les contresens je suis la pour dire ce que j’ai sur le cœur.
T’es toujours en train de rabaisser tant et si bien que je perds confiance en moi (tiens ça aussi je disais l’inverse)
Faut que je te quitte Juan. Il y a eu un temps bien. C’est fini depuis bien longtemps. On va faire notre voyage et tu vivras ta vie de profiteur tout seul. Je te souhaite pas de mal pourtant j’aimerais que tu crèves du mal que tu fais aux femmes que tu séduis. Mais avec ma mentalité de ... à inventer) je m’en prends à moi même la looseuse. C’est moi qui m’accroche à ce feu filet qui courre partout sans se rendre compte que je suis à côté.
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