que de lutte en moi de questions qui tournent en rond

manque

je me sens comme un alcoolique qui a rebu un verre. Je l’ai vu mardi, j’ai entendu sa voix ce matin et voilà, je manque est là.

ce matin j’avais encore l’esprit lucide. Je me disais qu’il fallait que je me détache pour pouvoir faire la part des choses entre la dépendance et les sentiments véritables, qu’il fallait que je respecte son ressenti et attendre qu’il me fasse un signe, qu’il fallait absolument que je puisse me retrouver pour pouvoir mieux aimer, que si je renonce je vais tout gâcher en redevenant comme avant.

Mais ce soir, le cafard monte. Il me manque et mes idées sont moins claires.

Il me reste juste mes convictions et aussi cette peur qu’il se montre trop dur, et aussi mon désir de lui que je ne vais plus oser montrer. Je suis qu’en meme mieux à suivre mon cheminement avec l’espoir d’etre un jour mieux capable d’aimer et en gardant ma dignité que d’aller me trainer devant lui comme une mendiante.

C’est dur