c'est simple
Az prend plaisir a exercer son pouvoir sur moi. Je ne lui en veux pas c’est son fonctionnement, son histoire et il a ses raisons. C’est moi-même qui me maltraite à travers lui. Quand je revisite mon passé, je vois que j’ai pris conscience de cette maltraitance à l’âge de 10 ans, et que j’étais déjà "dépendante" de mes deux meilleures amies d’enfance. Je sais ce que j’avais dans la tête quand j’étais ado. Je pensais que je faisais du mal aux gens sans le faire exprès. Je pensais que je n’étais pas intéressante. J’essayais de prendre des modèles pour essayer d’être quelqu’un de bien.
Peu importe le pourquoi du comment. C’est cette fausse croyance que je dois supprimer. Je manque d’amour, mais dans ma vie, je n’ai guère manqué d’occasion de recevoir de l’amour, j’ai juste refusé d’être aimée. Je suis allée vers des hommes que je pouvais aider. Je pensais qu’en écartant les cuisses, je recevrais de l’amour. Chantal avait raison, je ne sais pas ce que c’est que l’amour, non pas parce que je ne l’ai pas rencontré ou pas ressenti, mais parce que je me maltraite moi-même, je me punis, et je me punis parce que je n’aime pas ce que je suis, et actuellement, ce n’est pas que je n’aime pas ce que je suis, c’est surtout que je me crois incapable, et j’ai peur, cette peur qui m’habite depuis 1990, depuis que j’ai échoué dans mon couple et constaté que je n’étais pas à la hauteur de mes principes, donc que j’étais une merde.
Tout est à revoir. Mes principes d’alors n’étaient pas les miens mais ceux que l’on m’avait inculpés. Je n’ai pas écouté ma propre voix intérieure parce que j’ai cru que je me trompais. Je ne me suis pas aimée, parce que j’ai pensé que mes pensées, mon raisonnement, mes goûts, étaient erronés.
J’ai fait un gros travail sur moi ces dernière années. J’ai pu constaté dans le regard des gens qu’ils étaient étonnés et admiratifs. SI je regarde derrière moi, je vois que je suis capable, et même courageuse et volontaire. J’ai fait mes années de médecine en travaillant énormément. Je n’ai pas pesé financièrement sur mes parents, j’ai travaillé et j’étais très économe. J’ai toujours été respectueuse et honnête. J’ai su être sincère en face de mes patients, dire que je ne savais pas si je ne savais pas, et osé être juste moi-même, sincère, transparente. J’ai appris à être médecin avec ce que je suis et accepter qu’on m’apprécie pour ce que j’ai à apporter, même si j’aurais aimé être plus performante.
Reste que je manque d’amour et que je n’ai sais pas comment faire pour le trouver. Je suis persuadée que je dois passer par une autre étape avant de conquérir cet amour dont j’ai tant besoin, pas de "toi et moi" sans le "moi". Je me sens proche de cette étape. J’ai heureusement pu mettre en place des actions qui m’ont prouvé que j’en étais capable : me faire des amis, partir en vacance et en être heureuse, faire face à mes angoisses.
Je reste tourmentée par cette homme, car je me soumets par peur de ses réactions. Elles sont simples ses réactions. Il suffit de voir comment font les PN, et voilà. Tant que je m’exécute, il me garde, il prend ce qui l’intéresse sans état d’âme, et si je ne me plie pas, il change de nana. C’est basique et très très simple. Je suis sa pute et sa poubelle émotionnelle, rien de plus.
J’ai mis du temps à en être sûre. Dès le début et même le premier jour, j’ai su que j’avais tord d’aller vers lui. Je me suis longtemps demandé s’il avait toujours était comme ça ou bien, si son attitude était due à sa séparation. La réponse est claire maintenant. Et quand on lui résiste, ça le rend fou. Sans doute s’est il construit lui aussi par rapport à son histoire personnelle. Je sais combien c’est dur de sortir du dénis. Mais son histoire ne me regarde pas. Il la poursuivra à sa manière, compensant comme il peut avec ses constructions mentales mensongères, et son obstination à acquérir confiance en lui en entrant sans cesse dans des rapports de force. Plus le temps passe, et plus il s’enfonce, et il lui faudra un véritable bouleversement pour vraiment se remettre en question, et s’il n’y arrive pas, il continuera à s’enfoncer jusqu’à devenir comme mes vieux patients déments.
Malheureusement, j’ai cru que c’était en sauvant les autres, que je pouvais donner un sens à mon existence, et me voilà à me chercher, et non seulement je n’ai pas aidé ces gens là, mais j’ai fait du mal à mes gosses et je continue ! !
Mais au moins, cet individu là était ce qu’il me fallait pour sortir de ce piège mental.
Quand j’y pense ... quelle tristesse ! ! Combien de fois il m’a raccroché au nez juste parce que je m’exprimais, ou tentais de m’exprimer. Il s’en fou de ce que je ressens et je me demande même parfois si ça ne le rend pas heureux de voir le pouvoir qu’il a sur moi, car une chose est sûre, il est conscient de ce qu’il fait, de ce que ça produit sur moi, et de mes attentes.
En faite, c’est un lâche. Je l’ai souvent dit. Il me fait pitié par moment malgré son ignorance et son irrespect envers moi. Je sens bien qu’en lui, il y a une lutte pour s’en sortir, une lutte permanente, épuisante, et inutile. Sans doute que je sens en lui, ce que je ressens en moi. Mais comme je suis interchangeable, ça ne posera pas de problème de le laisser à une autre. Il la traitera de la même façon qu’il me traite. Il lui fera son baratin à 4 sous, tentera de prendre le contrôle, et finira par trouver la personne qui jouera son jeu.
J’ai mis de l’espoir dans une relation sans issue, juste pour avoir ces grands moments de "récompense" lol. Et la réalité que j’ai du mal à visionner, c’est que je pourrai avoir ces moments presque chaque jour de ma vie simplement en étant naturelle, et en laissant faire les choses.
Le monceau de mensonges qu’il me dit. Hier, n’arrivant pas à le joindre, je me suis mise en numéro masqué et il a répondu de suite. Il m’a dit qu’il était en mode vibreur. C’est possible. Maintenant, je le regarde, dépitée, amère, triste, résignée. Il est malsain, hypocrite, lamentable, et moi aussi par conséquent. J’ai trouvé ma partie noire :-( ! ! C’est peut-être pour cela que je pardonne, peut-être ! !
Il vient après demain ! ! Je suis soulagée qu’il aie pris son ticket de train. Je me suis rendu compte que le stress venait de l’incertitude. Maintenant, je peux me préparer. Je vais pouvoir continuer mes mensonges, mais cette fois, en vis à vis. Ce matin (1h) je me suis dit que j’allais prendre son cul ! ! Puisque c’est la seule chose d’agréable, pourquoi pas me contenter de ça. Mais il dirige le déroulement, et je continue ma maltraitance à travers le sexe. Je ne suis plus très sûre d’en avoir envie. En faite, il y a les deux, l’intellect me dit que ça va partir au passé du fait de la prise de conscience et en même temps, il me reste ce plaisir maso. Restons dans l’instant présent et on verra bien. Les choses se font tout doucement, mais j’ai beaucoup à attendre d’une guérison, alors, l’essentiel est d’avancer.