8e jour
je suis mal. Il est venu rapporter les lunettes. Mes pensées négatives sont revenues au galop. J’ai eu envie de l’appeler. Je ne suis pas arrivée à dormir. A 3 h du matin, j’ai bu de la gnole, seul alcool que j’ai, et plus de médicaments.
Pourtant, j’avais un super moral, et plein de certitudes. Tout ne s’est pas effondré, mais la tristesse est revenue. c’est comme si ça fait coupé un lien qui nous permettait de nous rejoindre. Pourtant, je savais qu’il rapporterait ces lunettes, car il n’est pas un salop. Ah la la il faut que je me reprenne, et je suis là dans mon lit. J’ai fait la vaisselle, mais c’est tout. Ca fait 2 jours que je ne touche plus à rien. Je suis allée sur les sites qui parlent de récupérer son ex, mais ça ne sert qu’à alimenter ma peur. J’ai la solution en moi. Les sites me l’ont confirmé.
Silence radio, c’est de la manipulation si c’est fait pour faire revenir son ex. C’est cohérent, si c’est dit clairement et que le but est d’oublier, et non pas de manipuler.
Mais c’est un puissant moyen de récupérer son ex. Je n’ai pas calculé, j’ai été spontanée et claire. Je sais ce que j’ai à faire, pourquoi je le fais, où je dois aller, etc… Mais que mon coeur est lourd ce matin.
En faite, ce qui m’a affolé en lisant les sites, c’est comment reprendre le contact. Jusqu’à présent, je n’y avais pas trop pensé, ce n’était pas ma préoccupation. Lire tout ça n’a fait que créer des peurs.
Ce que je pensais hier :
mon bébé a besoin de faire le point avec lui-même
mon bébé a perdu confiance en moi et a besoin de me voir forte. Il faut vraiment un changement important pour qu’il s’intéresse de nouveau à moi
de toute façon, je n’ai pas le choix, que ça soit lui ou un autre, je dois me reconstruire
je ne peux me reconstruire à ses côtés, car il alimente mes peurs, et me fait perdre ma liberté
il m’aime et je l’aime, on a besoin l’un de l’autre, le traumatisme doit être le même chez lui que chez moi, et peut-être encore plus. Il se peut que la vapeur s’inverse, car moi, j’ai fait une thérapie, et les choses sont claires dans ma tête. J’étais fragile, mais j’ai découvert ma force. Je suis sûre que cette force va se sentir même à distance, à travers mes réactions, à travers nos amis communs, ou je ne sais comment, par les airs. Mon bébé est sensible. Il va me tourner autour. Il va avoir du mal à rester sans nouvelle, il va s’inquiéter. Il va avoir besoin de parler. Je dois être forte car le temps va vite se précipiter. Je ne dois pas gaspiller ce précieux temps. Je dois avancer car après, il sera trop tard, les choses se fixeront.
Tout ça est intuitif, vient de ce tout ce que j’ai pu percevoir. Je suis une femme désirable, et ce qu’on n’a partagé était fort. Tout ça ne peut pas s’effacer. Je lui ai fait peur car je l’ai envahi alors qu’il n’était pas prêt. Je pense ou pensais qu’il faut qu’il décide par lui-même de revenir, mais il est revenu chez moi et du coup, ça me déboussole. Est-ce une déclaration d’adieux, ou au contraire, est ce le manque qui le fait tourner par ici. Je vais parler de ce que je sentais ces jours derniers car là, je suis perturbée, mes idées se brouillent.
Je sais que je ne dois pas donner de nouvelle. Je pourrais lui dire merci et que je donne ses affaires à Isa. Mais s’il sent qu’il me manque, c’est foutu. Il aura de nouveau cette image négative de moi, et je ne le veux pas, de tout mon coeur, je préfère encore le perdre, plutôt qu’il aie cette image négative de moi.
Je sais qu’il est en souffrance. Je sais qu’il était bien à mes côtés. Mais mon bébé gère sa souffrance en s’isolant, et je l’ai empêcher de s’isoler. Mais maintenant, il va être encore plus mal. Je pense qu’il aurait voulu retrouver sa liberté pour s’isoler, mais en me gardant sous la main. Pourquoi a t-il des choses aussi grave "tu te souviens de la dernière fois que je t’ai dit je t’aime". Il m’a regardé, observé, il a patienté, et il a tiré des conclusions. Il s’est retiré petit à petit, à pris de la distance avec ses sentiments, avec ses projets, mais tout ça sans en parler, ou alors, c’est moi qui n’ai pas voulu voir.
Il m’a dit comment il fonctionnait depuis le début. Il a crée des peurs en moi. Il m’avait dit au début que les couples se séparaient souvent faute de dialogue. Alors pourquoi cette absence de dialogue et peut-être qu’il a voulu dire mais que je n’ai pas été capable d’entendre. Mais d’un autre côté, son discourt était très inquiétant pour moi, je me sentais assise sur un siège éjectable, et c’était extrêmement inconfortable, et s’il m’en a parlé, c’est donc qu’il en a conscience. Il m’a dit qu’il était dur, qu’il le savait, qu’il n’était pas facile à vivre. Je pense qu’il est jaloux. Il n’a pas aimé que je prenne la salsa. Il peut dire ce qu’il veut, que je vais tout mélanger, que je m’éparpille, je le crois, j’ai confiance en son ressenti, mais il y a aussi ces mots "tu vas te faire des amis". Il y a aussi eu cette remarque "t’as du fric". Je ressens qu’il est jaloux de moi. Mon bébé est un homme fier, qui ne montre pas ses émotions. Je ressens aussi qu’il est fragile, sans doute du fait qu’il ne peut pas être juste lui-même, qu’on lui a appris à résister, que montrer ses peurs, c’est se rabaisser, s’humilier. Je pense qu’il pense qu’au moins, on peut sauvegarder les apparences. Ca permet de tenir. Je pense qu’il choisit la facilité. Je pense qu’il raisonne en se disant que si on ne parle pas du problème alors il n’existe pas. Mais moi je sais que cette solution ne fonctionne pas. Ca fait effet cocotte minute. On contient, on contient, puis on explose. Pourtant, il a réussi à me convaincre, car quand je n’ai plus parler de machin, effectivement, il est sorti de ma tête. Je ne trouve pas réponse à ça pour le moment. Mes pensées s’entrechoquent. Je n’arrive pas à reprendre une stabilité. La peur est là. Elle est sourde, elle est moins forte qu’avant, mais elle est là, cachée. Pourtant, j’ai enfin réalisé ma puissance, et ça, ça me fait un bien fou. Je sais que j’ai une puissance en moi, déjà du fait de mes qualités, mais aussi par tout ce que j’ai développé en faisant un travail sur moi. Je le sens à travers les gens. Il faut que J apprenne à me faire confiance, à ne pas avoir peur de cette force que j’ai en moi, à ne pas sentir que ça peut se retourner contre lui. Cette force est avec lui, à son service, mais J est hyper méfiant (normal car il est pas dans sa vérité). Il est arrivé à penser que ce que m’avait dit Loli, ça pouvait être Eric qui me l’avait dit. C’est incroyable pour moi. Dans sa tête, ça a fonctionné comme ça : c’est Eric qui le connait le mieux, je n’avais que le téléphone d’Eric, donc c’est Eric. Mais c’est n’importe quoi. Pourquoi n’a t-il pas pensé que ça ne pouvait pas être Eric car tout simplement, il est son ami. Ca veut dire qu’il se méfie de tout le monde. Ca veut dire qu’il a besoin de temps pour accorder sa confiance. Sa veut dire que sa confiance est fragile, parce qu’il est fragile comme moi j’ai du mal à faire confiance parce que je n’ai pas confiance en moi. Je pense qu’il a été amoureux de moi en miroir. On a fusionné parce qu’on partageait les même émotions, les même besoins. Et c’est aussi ça qui nous a séparé, car comme n’a pas confiance en nous, ni l’un, ni l’autre, on n’a pas pu partager. C’est triste. Mais c’est aussi ce qui fait toute la richesse de ce couple. Je parle sincèrement. Je l’aime. Je sais, le syndrome de l’infirmière est encore là, et mon petit coeur réagit encore comme il sait si bien le faire, il s’émeut de cette fragilité, et a envie de coocooner. Je sais que c’est mauvais. Il faut que j’arrive à prendre de la distance avec ce réflexe. Ca ne fera que l’humilier, et J est tellement instinctif qu’il a la sensibilité à fleur de peau. Je l’aime je l’aime d’une force, c’est incroyable. Je ne peux pas faire la part des choses entre l’attachement et l’amour. Je suis loin de lui, une semaine sans contact, je reprends ma vie en main peu à peu, mais ce sentiment d’amour profond reste en moi, j’aime ce qu’il est profondément. Il me semble que c’est indestructible, que j’aurais toute ma vie cet amour pour lui. Je me dis que je suis forte et qu’il est fragile et que si il voulait qu’on reste amis, c’est qu’il a besoin de moi, de ce que je lui apporte. Rester amis lui aurait permis d’être bien à mes côtés, sans prendre de risque. Mais moi, je ne le peux pas, ça me fait trop souffrir.
C’est vrai qu’il vaudrait mieux des mots. Quand est ce que je vais poser d’autres mots. Ca me tourmente. Faut pas que je réagisse sous l’impulsion du moments. Comme dit Sam "réflechis à toutes les éventualités". Si je dis à J
" j’ai dit des choses sous le coups de la colère, je voudrais poser d’autres mots maintenant que j’ai pu prendre un peu de distance, et me reconstruire. Je ne veux pas d’homme dans ma vie pour le moment. J’ai besoin de calme, de me poser, de construire ma vie seule. J’ai pris confiance en moi et malgré mon immense chagrin, j’éprouve aussi de la joie de sentir cette force en moi. Ca me fait un bien fou, ça me porte, me transporte. Je vais à la danse et je me sens bien. Je souris à la vie, au bonheur de danser. Quand j’ai parler avec Isa, elle m’a dit "t’es forte, tu as un bon esprit, c’est bien". Ca m’a mise en joie car j’ai une grande confiance en l’instinct d’Isa, malgré que je la connaisse peu. Samira aussi m’a vu évoluer. Mais, même en dehors d’elles, je sens cette puissance en moi qui me pousse en avant. Je sais où je dois aller. Dans ma tête, c’est clair. Je n’ai plus besoin de FB, je n’ai plus besoin de l’avis des autres. J’ai compris que la réponse était en moi, et je me réfugie en moi, et c’est magique, c’est sécurité. On est séparé, et je sais que tu m’aimes encore, et je t’aime de tout mon coeur, mais je sais qu’il y a du bonheur à prendre, quoi qu’il arrive. Pour le moment, j’ai besoin d’être seule, de garder ma totale liberté, ma totale indépendance. Je me reconstruis, c’est un vrai bonheur. Je suis comme une enfant qui redécouvre la vie. Je te suis profondément reconnaissante de tout ce que tu m’as apporté. Je savais quand on était ensemble que ce que tu m’avais donné, c’était à vie que je l’avais, que tu ne pourrais pas me le retirer. Je te l’ai dit et redis, tu ne m’as pas cru. Peu importe, maintenant, puisqu’on n’est plus ensemble, sauf qu’on l’est encore avec notre coeur ;-) . Tu n’as pas cru les mots, tu croiras le comportement. Tu as besoin de voir pour croire. Moi j’aime bien comme tu es, vraiment, de tout mon coeur, j’aime la personne que tu es. J’ai passé des moments extraordinaires à tes côtés. C’est un bonheur que je garde en moi. Le prochain homme de ma vie, que ça soit toi, ou un autre, je le choisirai. Fini les hommes qui se mettent à mes côtés et qui me rendent dépendante. Demain, car aujourd’hui je n’en suis pas encore capable, demain, je choisirai un homme. J’ai découvert à tes côtés ce qui me faisait profondément du bien, mais que j’étais heureuse, c’est pas possible tant de bonheur ! Je trouverai cet homme, et je le répète, ça peut être toi, car moi, j’y crois encore, mais pour le moment, ce n’est pas encore possible, et puis de toute façon, ce n’est pas moi qui décide. Ca se fait ou ça ne se fait pas. En tout cas, je ne vais plus m’attacher à un inconnu comme je l’ai fait avec toi. C’était beau, ça m’a porté, ça m’a transformé. Je ne devrais pas le regretter puisque ça m’a fait du bien. Mais si, je le regrette, car je nous ai fait du mal. C’était bien indépendant de ma volonté, et mes regrets sont immenses. Mais c’est normal parce que je suis privée de mon petit bonheur. C’est normal que j’ai mal. Je ne peux plus rien y changer, je ne peux qu’avancer, avancer, avancer, et j’ai une rage folle en moi. A chaque instant, je serre les dents et j’avance. Je sais ce que j’ai à faire, et je pose mes pions les uns derrière les autres, et mes efforts m’apportent beaucoup de fierté. Si tu savais je suis fière de pouvoir penser et dire ces mots "je suis fière de moi". Je poursuis mes objectifs, vider cette maison, je pourrai ensuite y faire mon petit nid à moi, où je pourrai recevoir mes amis. J’en rêve. Je suis heureuse de voir qu’on me soutient. Si tout ça arrive dans ma vie, c’est qu’il y a du boulot derrière. Il a fallu que je retrouve l’estime de moi. Il a fallu que je supprime mes pensées négatives. Ca a été une lutte acharnée contre moi-même. Mais aujourd’hui, j’ai gagné, j’ai gagné. C’est facile à voir. Plus personne ne peut me dire ce que je dois faire. C’est moi qui décide. Si les autres pensent que je fais une erreur, je veux bien les écouter, mais c’est moi qui décide, car moi qui sais ce qui est en moi, les autres non. Quand c’est chamboulé dans ma tête, je n’ai plus le réflexe d’appeler quelqu’un car je sais que ça va m’embrouiller d’avantage. Les autres ne sont pas moi, et ne peuvent me dire que ce qu’ils feraient à ma place, mais comme ils ne sont pas moi, ça ne sert à rien. Alors, je me replie dans mon cocon. J’apprécie mon cocon. Il m’apporte la chaleur dont j’ai besoin. Je vois aussi la manière dont je me défends. C’est cash, c’est net. Plus personne ne peut me rabaisser. Ca fait vite le tour dans ma tête. On me critique, OK, j’écoute, et très vite, j’ai la réponse qui me vient, qui t’es toi pour me parler comme ça, je refuse. Ca a été Tonio donneur de conseils. NON, gardes tes conseils et ne te mêle pas de ma vie, je sais ce que je fais. Sandra qui me dit que je lui ai fait du mal, je suis un être humain et j’ai bcp donné, alors NON. Elle a eu mal, mais moi, j’ai fait de mon mieux, et je suis fière de ce que j’ai fait, humaine jusqu’aux bouts des ongles. Elle était petit, elle a oublié, mais moi moi, non. Alors je lui fait face, calmement, posément, avec plein d’assurance, je sais ce que je vaux, je sais ce que j’ai fait. Qui aurait invité son ex avec sa compagne à manger pour qu’il puisse voir ses enfants?? ? Toi lol c’est pour ça que je t’aime. Combien je suis allée chercher Jacky dans la rue en faisant 90 km pour le ramener chez moi. Je ne l’ai jamais foutu dehors, je ne l’ai jamais empêché de voir ses enfants, et si je suis partie, c’est que j’en avais besoin, et si j’avais su que Jacky était mourant, je serais restée. Donc c’est cash, carré. On me respecte parce que je suis respectable, responsable. J’assume mes actes. J’ai fait des choix parce qu’ils étaient nécessaires. Ca a fait du mal à mes enfants, j’y peux rien, c’était moi qui assumait tout, je devais m’occuper de moi, j’étais le pilier. C’est comme ça. J’ai pris conscience de ma valeur et de ma force. Je vois leurs reflets dans le regard des gens. J’ai pris conscience de mon charme, de mon pouvoir. Je ne suis pas femme à en abuser. Je me sens bien dans l’amour. Toutes ces prises de conscience me rassurent, me portent. Si je te dis tout ça, c’est cadeau. Je n’attends rien de toi. Je sais que tu choisis pour toi, je le respecte. De toute façon, je ne suis pas prête, donc je n’ai rien à attendre de toi. Je te dis juste tout ça parce que je t’aime profondément, et je t’aimerai toujours. Cet amour m’appartient. Je sais ce que je dis, pourquoi je le dis, pourquoi je le ressens. J’aime profondément l’homme que tu es, et ça, c’est en moi. Je suis séparée de toi en apparence mais je te sens vivre, penser. Tu vis encore en moi. Je sais que ça va se perdre avec le temps, ou peut-être pas, qui sait. Je reviendrai vers toi quand je serai prête. Pour l’instant, c’est trop douloureux. Je sais que tu m’accueilleras. Mais pour le moment, je me sens complètement incapable d’être amis avec toi, de te respecter, c’est insupportable pour moi. Je ne me suis pas encore détachée. Te revoir, c’est faire revenir tous les désirs, celui de te toucher, de te caresser, de t’embrasser, de te chérir. Tout ce que j’ai à te donner, je me le donne à moi. Je me prépare un avenir meilleur, un avenir sans peur, un avenir possible à deux parce que j’aurai trouver en moi ma propre sécurité intérieure, je n’aurai plus besoin qu’un homme me l’apporte. Je pourrai vivre librement auprès de cet homme, et le laisser vivre librement. Je choisirai un homme qui m’apporte ce qu’il me faut, tendresse, câlins, projets, confiance, complicité. Tu vas dire "ce qu’on avait". Oui, on l’avait, ce qui manquait, c’était la confiance en moi, qui a fait que tu as perdu confiance en moi. Voilà Juan".
Si je dis tout ça, qu’elles sont les éventualités possibles ?
Premier risque, elle n’a pas changé, elle parle trop. LOL. Mais Juan a besoin de mots. Pourquoi ne pas suivre mon instinct, être juste moi-même ?
Première éventualité, la plus probable selon moi, le silence. Comment vais je réagir à son silence ? Suis je prête à affronter ça ? Non. Quand je vois ce que produit les lunettes lol. Mais d’un autre côté, suis je prête à accepter son incompréhension ? Le silence est là de toute façon. Et poser les mots vont me permettre de poser des bases relationnelles.
Deuxième éventualité, moins probable à mes yeux, il cherche à me parler. Ah ah là c’est plus compliqué. Je ne me sens pas du tout prête à l’affronter, mais ça, je peux le lui dire.
Je voulais le laisser cogiter tranquillement. Je voulais laisser le manque s’installer pour qu’il voit ce que je lui apporte et qu’il puisse peser le pour et le contre. Les lunettes ont tout changé! ! Pour moi, les lunettes, ça veut dire "je renonce". Je n’ai pas envie de ça. Mais j’ai du mal à prendre du recul.
Qu’est ce que ça m’apporte maintenant de le laisser croire que c’est fini. Qu’est ce que ça m’apporte de le laisser dans le manque ?