toutes mes certitudes sont tombées avec de simples lunettes. Boum, effondrements. La paix qui s’installait dans mon coeur a été balayée.

Que reste t-il de mes pensées aujourd’hui ?

J’ai eu trop envie de contacter J. Ca a été une pulsion très forte. Mais je connais ce genre de pulsion. Mes pensées se sont désorganisées et régit maintenant par la peur. Inutile de prendre des décisions sous le coup de la peur. Faut que je retrouve mon calme intérieur. Je l’avais déjà retrouvé, je le retrouverai.

ces malheureusement lunettes m’ont laissé penser qu’il tournait la page. Je sais que cette pensée vient de ma peur. En attendant, dur dur.

Il m’aime, j’en suis sûre. D’ailleurs ce n’est pas très difficile d’en être sûre
Je lui manque, j’en suis sûre.
Il a besoin de calme, d’être seul, sans contrainte, j’en suis sûre. Mais, je pense aussi qu’il aimerait qu’on se voit, et là, je n’en suis plus sûre du tout. Samira me dit que je ne suis pas prête et qu’il n’est pas prêt non plus. Bon, là ça me pose problème. Que je ne sois pas prête, c’est certain. Mais parler nous a toujours fait du bien. Ce silence me parait malsain. Le problème est ce qui est le mieux pour moi, silence malsain, ou bien entendre des mots, voir une attitude, qui ne reflétera pas forcément la réalité des choses puisqu’il est en colère, et je risque surtout d’entendre et de voir sa colère et non pas son choix. Et ce que je voulais au début, c’était qu’il choisisse et donc qu’il subisse mon absence, afin de faire le pour et le contre. Etre présente, signifie lui donner le temps, mais pour moi, me donner l’attente. Je ne suis pas assez solide. Pourtant, mon empathie me pousse à le faire. Dois je écouter mon empathie. J’ai plein d’amour pour J qui me pousse au manque au désir, mais aussi à lui faire du bien, à l’apaiser. Pourquoi pas une petite lettre.

ti coeur
Je vais à peu près bien. Je m’occupe de moi. Je continue à avancer. Je suis mes objectifs, maison, loisirs, amitié, rythme de vie, etc… J’apprends la solitude, à me taire, et à m’écouter et me faire confiance. Ca m’apporte un sentiment de liberté, de force, ça me rassure, ça me donne confiance en moi. Mon amour pour toi est toujours aussi fort, mais c’est mon problème. Je le gère très bien. Je suis en paix avec cet amour. Je sais que quoi qu’il arrive, j’aime et j’aimerai toujours l’homme que tu es et je sais que tu es là si j’en ai besoin. Ce que tu m’as apporté est immense et tu ne peux en mesurer la portée. Tu m’as montré la direction à prendre. Tu m’as montré comment ça faisait de se sentir aimée. Je sais que plus jamais, je n’accepterai d’être dans une relation qui me blesse. Je connais maintenant ma valeur, et ça me donne la force de me faire respecter. Je ne peux pas accepter ton amitié pour le moment, car j’ai plein de désirs. Il faut attendre que ça se calme. Je sais que c’est dur pour toi aussi. Je sais que comme moi, tu te retrouve privé de tendresse, de câlin, et de rigolade, toutes ces choses dont on a tellement besoin tous les deux. Mais je sais aussi que tu fais ce qui est le mieux pour toi, que tu sais ce qui est bon pour toi, et que malgré les épreuves que tu traverses, tu es quelqu’un de droit, qui tient debout, et qui sait se gérer. Je ne veux pas peser sur toi. Je t’ai refilé assez de stress comme ça. Je veux juste que tu sois bien.
Corinne