j’ai toujours cette sourde angoisse en moi, mais j’en ai moins peur, je me sens plus capable de l’affronter. De coup, je me sens plus sécure, plus paisible, plus confiante.

Azedine devient comme fou. Limite, j’ai l’impression qu’il délire. Je me demande si c’est juste de la colère ou si c’est pathologique.
il m’a engueulé parce que j’ai dit "hm" ou lieu de oui, il prétend que je dis hm quand je m’en fou, parce que je suis allée à la boulangerie, il a prétendu que je me désintéressais de ce qu’il disait, mais il était midi et quart, parce que j’ai parlé parce qu’il ne parlait plus, il a prétendu que je ne le laissais pas finir de parler et changeais de sujet, mais je ne changeais pas de sujet, je lui ai dis (et tu as pu avoir combien de dossier ?).
Samedi, il m’a raccroché au nez sans raison, enfin le prétexte était que j’avais fait sonner le tél 3 fois et que ça l’avait obligé de sortir de la douche. J’ai écouté sa colère, j’ai attendu, et il m’a dit que tout le monde le faisait chier et qu’on avait qu’à se faire foutre, et il a raccroché. Sympa ! ! Comme ça, tout d’un coup, un soir, alors qu’il n’y avait aucun problème entre nous ! !

Finalement, tant mieux. Compter sur lui est épuisant. Je me sens mieux quand je me détache.

Par contre, je ne peux pas sortir comme je veux car j’ai encore peur de la rupture. Peut-être ai-je tord, peut-être qu’il est capable de faire plein de saletés derrière mon dos, mais restera avec moi. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas drôle. Bon, on verra petit à petit. Malgré tout, je me sens bien, et je suis bien ici, et j’ai plein de choses à faire et il fait froid.