que de lutte en moi de questions qui tournent en rond

confiance en soi

Je me bats avec moi pour être autonome. Ce n’est pas facile mais je progresse petit à petit.
J’arrive enfin à aimer être seule. Ce n’est suffisant car j’ai encore du mal à faire sans lui mais ça me permet d’être seule avec moi même et de laisser libre court à mes pensées et je rêvasse. Ça amène des prises de conscience bénéfiques. Je me rends compte qu’avant la peur occupait toute ma vie et ne laissait pas de place à mes envies mes désirs mes rêves. Je conçois que j’ai ma part de responsabilité dans nos problèmes de couple vu que je ne me place pas comme une personne je n’habite pas mon corps et mon esprit. Je ne suis pas présente.
C’est dur car ça me demande de renoncer à ma vision du couple. Par exemple pour moi on décide ensemble de notre we et faire des projets de we sans lui me donne la sensation de faire du mal. Je m’acharner à prendre modèle sur lui en me disant qu’il a été mis dans ma vie pour que j’apprenne.

Et finalement ça finit par produire un effet intéressant.
Sur un coup de colère je lui ai écrit que je voulais faire comme lui et penser à moi d’abord. Une fois poser je me suis sentie libre d’agir et je me suis mis très égoïstement en premier. Il a tenu bon. Qu’à y-il dans la tête je n’en sais rien. Retrouve y-il ses réflexes de vieux garçon ? En tout cas il ne dit rien. Il est allé se chercher à manger ou n’a pas mangé. Il a repassé son linge. Il a fait comme si ça ne le dérangeait pas. Il n’a sans doute pas compris que ce n’était pas pour le faire chier et que j’allais vers un changement durable.
Il a fini par modifier son attitude ce qui m’a permis de constater qu’il sait très bien ce qu’il fait. Il s’est remis sérieusement au carrelage. Il me parle plus et tient plus compte de moi.

Hier soir au restau je lui ai tenu tête 3 fois.
1 je lui demande si les wc serait fait avant l’hiver. Il me répond que oui mais ajouté qu’il n’a que 2 mains. Je lui dit posément "tu as entendu la question que je t’ai posé?" Je lui dis que c’est pour l’hygiène et il me répond que ça ne m’empêche pas de nettoyer. Alors je lui ai dit sur un ton sec et méprisant "tu as regardé le sol le placo c’est les wc ça doit être propre"
2 il m’a dit qu’il faudrait changer le wc. Je lui demande ce que le nouveau aura de différent. Il me répond "rien rien il est bien le wc on le garde" alors je lui dis que les conversations avec lui étaient très intéressantes.
3 je lui ai dit qu’on ne pouvait pas mettre de wc sans pied à cause du cadre et de la fenêtre. Il me dit que si que le cadre passé sous la fenêtre. Je lui ai répondu "prends moi pour une con! !
4 mon amie Christine ne serait pas mon amie puisqu’on ne s’est jamais vu. Le ton est monté en plain restau. Je lui ai dit que je ne critiquais pas ses amis alors qu’il ne critique pas les miens. Le ton le regard étaient clairs et soit il répondait et je faisais un scandale soit il se taisait.

Tout ça n’est pas passionnant. Avoir à me battre ne m’intéresse pas. Par contre constater que je ne fais plus la carpette ça c’est bien. Là je vois que j’avance. Et ça fait contraste avec mon état d’esprit d’avant.

Je me demande souvent pourquoi il faut se battre pour garder sa place mais tout est dans la tête et il suffit juste de poser des limites.
Je sentais que j’étais mal sans pouvoir définir vraiment comment les choses se dégradaient tout le temps. Mais c’est une question de limites. Bien sûr les limites doivent être posées face à quelquun d’irrespectueux.