pensée
Une sourde angoisse est apparue en moi et d’ailleurs m’a fait réaliser que j’en avais plus, mon cœur avait trouvé la paix.
Excellent cet homme, je le résumerais avec ce mot : harmonie.
Tout est simple, tranquille, tout glisse, il n’y a plus de temps, d’espace, de passé d’avenir, de dualité. C’est la paix.
Quelques mots ont cependant percutés avec la dureté d’un tintement de cloche.
« ne me touche pas le visage quand tu as caressé ton chien » puis un autre et un autre qui entrent en résonnance avec des mots déjà entendus, et qui ont mis un peu d’affolement dans mon cœur.
Azedine, mon amour, mon chéri, mon cœur, je me suis engagée avec moi-même pour dire toujours ce que je pense. Mais là, je ne peux pas. Je sens intuitivement, que ce que j’ai à dire ne passerait pas.
Cette nuit, tu as mal dormi. Me voilà gardienne de ton sommeil. Je peux en même temps dormir et t’écouter dormir. L’angoisse est montée, mais tu n’as pu la partagée, et ce matin, elle a trouvé le chemin des mots : « je rentre ce soir », mots envoyés comme des flèches dans un souffle. La flèche a atteint sa cible, paf droit dedans, mon cœur a soudain mal. Mais les mots s’enchainent, tu me prends par la main et me conduit devant la réalité de ta vie : un père, un camion des enfants … Oui oui Azedine, bien sûr que je comprends. Je tente de me ressaisir. Moi aussi, la peur vient me chercher. Trop vite, ou mal… pfeu, ben non. Juste un espace qui s’est ouvert dans le temps et nous a rendu heureux, un espace qu’à nous. Cet espace, je veux juste l’accueillir, le chérir, cadeau de la vie, message à sauvegarder !
Une rencontre sur la toile, et la vie nous a lié pour un temps, combien de temps ? Savoir recevoir quand c’est là et lâcher pour ne garder dans le cœur que ces instants de paix et d’harmonie. Azedine, souvent je ferme les yeux et je sens mon misterzen à moi celui qui n’a pas de physique, je t’entends rire. Et à coté de moi j’ai un homme avec un regard, un sourire un corps magnifique et je me dis que j’en ai de la chance, j’ai eu peur d’être tombée amoureuse de bouboule. Et je t’écoute et je me dis que tu es celui que j’aimais tant entendre, et tu es là et je peux t’entendre et t’entendre encore.