que de lutte en moi de questions qui tournent en rond

quand on n'ose plus parler

j’ai fait beaucoup de chemin entre deux écrits. Maintenant il y a Juan dans ma vie, et si je reviens ici, c’est que c’est trop dur avec lui et que j’ai besoin de m’exprimer là dessus.

Il me blesse, mais comment savoir ce qui vient de ma DA et ce qui est normal ?

J’ai bien sentir la peur monter. Je sais bien que cette peur vient du passé. Donc je n’ai pas à m’en prendre à lui. Cependant, ça n’enlève rien au fait qu’il a un caractère dur qui réactive mes angoisses.

Les faits :
hier soir vers 18h il m’envoie deux sms pour me dire qu’il dort chez lui car il a RV à 9h30 avec la secrétaire de France Express pour sa mutuelle. Je comprends tout à fait que c’est plus simple pour lui de dormir chez lui pour être à 9h30 à Bègles. Mais voilà, il y a les faits, qui ne paraissent pas anormaux, et il y a ce que je ressens en profondeur, ce qui parle en moi ou plutôt hurle si fort que je ne peux faire que l’entendre. Il a dit qu’il que cet après-midi il allait avec Fredo voir François. Là aussi dans les faits, rien de bien anormal. Ce qui est dérangeant, et j’ai eu bien du mal à arriver jusqu’à ces mots, c’est sa façon de m’ignorer, Il part le matin et revient le lendemain soir, et il sait très bien que ça me coute, ou du moins s’il ne le sait pas c’est qu’il l’a oublié, mais il l’a su.

Il faut que je le dise, ça m’étouffe. J’ai envie de pleurer et ça ne sort pas. Trop de larmes versées dans ma vie, et j’ai la volonté d’aller de l’avant. Le problème, c’est que je ne sais pas ce qui est juste ou non.

Alors, j’ai quand même une solution, rester seule avec moi-même. Je ne peux plus parler dans les forum comme avant, parce que j’ai la capacité de me répondre par moi-même, et je ne suis plus réceptive aux réponses qu’on me fait ou alors, c’est que je suis sur le mauvais groupe. Mais qu’importe, je me sens bien dans mon intériorité. Je m’y sens plus en sécurité, plus en cohérence avec moi-même, moins ballottée par les dire de chacun, et avec la possibilité d’une ouverture qui n’appartient qu’à moi.

Alors petit journal, si tu veux bien interagir avec moi, je t’en remercie d’avance.

Je ne peux pas rester comme ça, c’est du moins la pensée qui me revient souvent. Mais en même temps, j’ai peur de me tromper. Alors, je me réfugie derrière ce que m’a dit ma sophro "pour le moment travailler sur ma propre indépendance". J’ai du mal à comprendre, mais à force d’être face aux situations, et de me poser toujours la même question, il y a un chemin qui se fraie. Je suis face à moi même avec ce rejet ou ce sentiment de rejet, et ça me force à trouver des solutions, et je dois dire qu’agir me fait du bien.

Pour le moment, j’ai juste des impressions vagues que je ne peux mettre en mots.

Et sur la peur
Oui j’ai peur des répercussions de ce que je peux. Juan lui n’a jamais peur des conséquences de ses actes. Il est impulsif et réfléchit après, ce qui le protège de la peur de mal faire. Moi, j’ai peur. J’ai peur qu’il se venge, qu’il me rejète d’avantage parce que je réagis. Donc il me faut surmonter ma peur de le perdre. J’ai envie de pleurer et en même temps, j’en ai assez de pleurer.

De plus ce qui est dur, c’est quand il redevient gentil je me sens si bien.

Je reviendrai vers toi plus tard

Je t’embrasse