que de lutte en moi de questions qui tournent en rond

aujourd'hui

3e jour ou 4e avec le cordon coupé. Depuis le 24 juillet, on avait retrouvé une relation amoureuse nourrissante. Il me prévenait quand il laisse son tél en charge à l’appart. Pfeu, fini. Tout à l’heure, il m’envoie un sms "ça va" au milieu de mes consultations, puis quelques minutes plus tard, il appelle, et je réponds, et je lui demande si je peux l’appeler après ma consultation. Je l’ai fait, pas de réponse. J’ai envoyé un sms "mon coeur, appelle moi" rien. J’ai rappelé après mes consultations, rien. Il a mis quelques minutes pour m’appeler. Je lui demande ce qu’il faisait, il me répond "je lisais un article". Foutage de gueule.
Bon c’est comme ça. J’ai trouvé le truc. Je travaille la journée, je picole et je prends des cachets dès que je rentre, et hop, je pars dans le sommeil. Le matin, j’ai quelques heures à gérer, cloppe, un verre, cachet, juste ce qu’il faut attendre l’heure. Pour le moment, je continue à regarder le FB pour voir s’il est debout, et ce matin, je n’ai pas pu me retenir et j’ai appelé à 8H45. J’ai eu droit au discourt LMH pendant une heure si bien que je suis arrivée à Aloha à midi.
Quand est ce que j’arriverai à tenir ? Un jour ? ou jamais ? Quand est ce que j’arrêterai d’être une merde qui n’a aucune fierté ? Un jour ou jamais ?
Je m’en fous, je n’ai plus envie de changer. J’ai fait plein d’effort et j’étais fière de moi, prête à donner des conseils pour aider les autres à faire le même chemin que moi. Pfeu, je suis redescendu au fond du trou. Alors j’y reste. Plus de lutte. Plus d’attente. Et si jamais j’arrive à rester juste comme ça, entre boulot alcool et médicaments, alors pourquoi pas. J’ai encore quelques années devant moi, le temps de faire le nécessaire pour la maison, pour que mes filles récupèrent l’argent que j’ai mis dedans. Le temps aussi d’attendre le 20 septembre, puis le 5 octobre, puis juillet 2015.
J’ai encore l’espoir d’aller vivre avec lui, même pas dans le sens de vivre une belle histoire d’amour mais dans le but de vivre une vie normale avec lui et ensuite ça passe ou ça casse. Parce que y a pas à chier, la confiance a disparu. Alors j’aimerais bien le mettre face une vie de couple au quotidien, plus de distance, plus de manque. Après je m’en fous, si jamais ça rate, je retournerai dans mon pays natal. Je rêve de vivre près de Fanny. J’ai besoin de cet enfant. J’ai besoin d’avoir une relation d’amour avec elle. Je pourrai être grand-mère, m’occuper de mes petits enfants.

J’ai envie de mourir, mais pas maintenant, pas comme ça. Je voudrais régler tout ce qu’il y a à régler avant, mettre mes enfants en sécurité, attendre qu’il aie une situation.

Quand mes parents ne seront plus là, que mes filles auront un métier, qu’elles auront une vie stable. Je pourrai partir, et quitter cette vie qui ne m’apporte plus rien, et qui n’est que souffrance, et attente. Ca sert à rien.

Je n’ai plus confiance en moi. J’aime un homme qui n’a pas besoin de moi. Je lui envoie un sms, il ne daigne pas me répondre. Ca lui est égal que je lui envoie un sms, il a mieux à faire. Et quand je l’ai au téléphone, est ce qu’il se demande ce que je ressens, ce dont j’ai besoin ? Non walo, rien, il s’en fout royalement. J’aime un mec qui ne me voit pas.

Aller, il vient la 2e semaine de septembre, parait il. Sans doute à condition que je tienne mes promesses, mais c’est quoi mes promesses ?? ? On ne sait même pas.

Les promesses que j’ai faites c’est :
- de ne plus piquer de crise. En ai je piquer ? Non. quand il me dit de baisser le ton, je le fais. Quand il me dit de ne pas lui couper la parole, et que je dois l’écouter au lieu de m’écouter, j’ouvre mes oreilles. Si jamais je fais un écart, je demande pardon. Ce matin quand j’ai lui ai dit qu’il avait raison, que je m’excusais, il m’a répondu que je me foutais de sa gueule.
- quand il a raison il a raison même si je pense qu’il a tord. Ben OK. Alors quand il dit qu’il a raison voilà, il a raison. Je lui dis que je lui ai fait une promesse, et que je la tiens.

Mais voilà, il ne sait pas quelle promesse j’ai faite, alors il se permets de s’inventer des promesses. Alors ce matin, j’en ai fait une autre, de ne plus lui envoyer des sms trop longs, que parait il, il ne lit pas. Pourtant ceux que j’avais envoyé n’étaient vraiment pas méchant. Je lui disais que j’étais fière de lui, que c’était un grand homme, mais que je me sentais nulle, que je ne valais rien, que je n’avais plus l’espoir de changer, que j’avais des idées de mort. Le lendemain, j’ai trouvé sur mon tél "mieux vaut qu’on prenne de la distance". Hof, autant dire qu’il le pense. Je me sens comme un boulet qui s’écorche, aucune fierté. Pas comme elle, la grande dame. C’est sûr, au bout d’un mois, c’est facile, pas comme moi qui a rassembler tout mon courage pour sauver mon couple.

Enfin voilà. Il m’a demandé de le rappeler quand je serais rentrée. Il était si pressé de faire sa vidéo. Ben pas d’appel, pas de bonne nuit.

OK Azedine, tu ne m’aimes pas. Tu aimes faire l’amour avec moi, mais je continue à penser que je ne suis pas ta priorité. La preuve, c’est que tu te gardes des nanas sous la main au cas où, et je peux même imaginer que tu ne te gênes pas, qu’est ce qui m’empêche de le penser. Tu es en train d’agir comme tu le faisais quand tu avais Aurélia dans ta vie. Qui as tu trouvé ? J’ai vu que tu discutais dans les groupes. Tes beaux discours font illusion. Je me suis bien faite prendre au piège. Blabla des belles paroles et rien derrière.

Malheureusement, je suis accro et l’idée de me passer de toi me rend malade rien que d’y penser.

Je n’ai plus qu’une solution, me sevrer de toi petit à petit comme on pourrait le faire avec une drogue. C’est vrai qu’avec une drogue, il vaut mieux être radical. Mais on peut aussi arriver à fumer de moins en moins de cigarettes, et finir par arrêter.

Ce que je veux, c’est m’habituer à être seule, seule de chez seule, vraiment seule, prendre l’habitude d’être seule. Que trouveras tu à me dire ? Tu vas venir chez moi comme tu dis si bien une semaine par mois. Et au dernier moment, tu trouveras tes petites excuses de merde.

Je prends le paris. Tu dis que tu viens la 2e semaine de septembre tu l’as dit devant Karim. On va voir quelle excuse tu vas trouver. Ta réunion a préparer ? la rentrée scolaire ? Le camion ? la braderie ? Un RV survenu inopinément ? Et bien sûr, tu vas me prévenir "tu vas encore piquer une crise !! ! Pourquoi je te croirais ? ?

4 comprimes de xanax, 4 verres d’alcool, tu vois je tiens le choc. Toi tu t’en fou, tu prends ton xyrem et tu somnole devant la télé. Toi tu t’en fout, tu as LMH dans la tête, et si la coco se fatigue, tu t’en trouves une autre. Et puis, tu l’as reconnu, Aurélia te reprendra, elle t’a rendu heureux, alors où est le problème ? ?