que de lutte en moi de questions qui tournent en rond

EMDR2

dur dur !
Au début, c’était hyper cool car elle m’a demandé de penser à ce qui m’avait fait beaucoup pleur la dernière fois, et malgré que je recherche en moi les sensation douloureux, je suis restée insensible. Je me suis cru sauvée, comme si je n’avais plus besoin de thérapie, que j’étais guérie, que je pouvais dire qu’on pouvait arrêté. Mais non, à la fin, je me suis effondrée en lui disant que je subissais une maltraitance psychologique et que je ne savais pas comment me sortir de ce piège, et là, les larmes ont coulé abondamment sans que je ne puisse rien retenir, comme si tout mon corps allait se vider.
J’ai été surprise de cette réaction, car depuis le temps que je subis cela, je pensais être arrivée en m’en protéger. Mais la pensée qui m’obnubilait, c’était qu’il avait probablement appelé, que j’allais être "obligée" de mentir et que je n’étais pas sûre d’y arriver. C’est cette sensation d’être prise au piège, de ne pas trouver de sortie de secours qui m’a mise dans cet état. Je me sens bloquée, si je ne réponds pas, je le fâche, si je réponds, je me soumets et je maintiens la pression et ma mauvaise image de moi.

Pourtant, ce matin, j’ai ce sentiment de solitude, mais je l’accepte, pas avec joie, mais comme un passage obligé. Je me vois dans une maison avec un gros bordel, sans le courage de faire quoi que ce soit, et avec du temps que je n’ai pas le goût de remplir.
Mais quand même, ce temps, il est à moi.

J’ai compris :

- que j’avais des "lieux de sécurité". En faite, ça fait un moment que je réinvestis les pièces de la maison. Ma chambre est mon premier refuge, ma tanière, celui où je vais me pelotonner, m’enrouler sur ma souffrance, me cacher des autres. Puis il semble (EMRD) qu’il y aie la terrasse. Je dirais qu’ensuite c’est la cuisine, puis le bureau.

- du mariage de L et C, j’ai appris que l’amour rendait heureux. C’est évident que ma relation avec Az est construite sur nos peurs réciproques. Dommage !
Si je vis des moments de joie sans lui, ça ne lui convient pas, et l’inverse est vrai aussi, sauf que lui, il me fait des reproches, il me colle avec des appels pour savoir où je suis, ce que je fais. C’est ce que je faisais aussi auparavant, mais à la différence de lui, moi j’obéis, mais il, il fait ce qui lui plait sans tenir compte de ce que je ressens. Peut-être n’a t-il pas conscience de ce qu’il fait, mais je pense tout de même, qu’il en a au moins conscience inconsciemment.
C’est sans doute un moyen de défense, pour ne pas se sentir posséder. En juillet, il m’a dit "je ne suis pas à toi" et j’avais répondu "bien sûr, tu es à tout le monde, il n’y a qu’à claquer des doigts". Est-ce que, comme moi, il a eu une mère envahissante, collante, et qu’il a peur que je fasse pareil ?
quoi qu’il en soit, moi je mets peu de limite, ou bien, je dépasse très largement mes limites et je me fais du mal.

Hier, il était en colère que je ne réponde pas au téléphone, mais ça ne faisait qu’à peine 3h qu’il n’avait pas eu de nouvelle de moi, et il m’avait donné son total accord pour aller à ce mariage. Qu’est ce que ça veut dire ? Il a besoin de moi, mais ce n’est pas de l’amour. Lui aussi, il est à ma place avec ce besoin de reconnaissance, mais la peur de souffrir. Si encore il était gentil!! ! Si je devais estimer en proportion combien de temps il est gentil avec moi, je dirais même pas 10%. Mais quand il est gentil, je suis vraiment heureuse.